The road trip, L.A., trois jours à Venise (sic)
Day 1, Cinq heures du mat’, like in the song, je suis debout, décalage oblige, il est quinze heures a casa. Devant moi, du deuxième étage, la nuit étend encore son linceul noir sur la ville. Tout est calme, alors que la nuit fut animée, un bar en face de l’hôtel diffusant de la musique un peu fort. Mais bon, une nuit en deux temps, une température idéale, il me manque du café, le plus proche Starbucks est à 0,7mi. Attendons encore un peu, il n'en sera que meilleur. D’abord, le vol, direct, CDG-LA, sans souci, j’ai vu cinq films, levé et mangé deux fois, pas lu une ligne, pas vu passer le temps, c’est grave, car c’est de plus en plus fréquent. Puis l’arrivée, deux heures pour sortir de l’aéroport, la première cigarette : la douane, puis de nouveau la douane, çà devient intolérable à force d’être ridicule, dans les files d’attente, un clip sur les chiens chercheurs de produits alimentaires, cela devient insupportable. La navette pour prendre la voiture de location, un petit vent frais du large nous saisit immédiatement, le ciel est bleu parsemé de nuages fins et très hauts, au dessus des palmiers. Nous sommes fatigués, mais heureux, la voiture nous accueille; les vitres grandes ouvertes plutôt que la clim, et c’est parti, première destination, VENICE, petit clin d’oeil à notre très chère cité des doges. En moins de vingt minutes, nous atteignons notre premier lit. La rue où est garée la voiture est Rialto street, c’est bon d’être fétichiste.
Le Venice Beach Hostel mérite à lui seul un article.... (à suivre)
Samedi, après le Starbucks, nous avons poussé jusqu'au Pier pour voir les surfers à l'oeuvre avant le lever du soleil. Au fond les pêcheurs. Magique. Un peu de culture avec visite du LACMA (Los Angeles Contemporary Museum Art) où nous avons déjeuné. C'est là que se trouve la magnifique Marie-Madeleine de De la Tour. "Dîner" à l'hôtel (gratuit) d'un bol de chili tellement épicé qu'il m'a fait des trous dans l'estomac...
Au LACMA. Dans l'ordre, deux magnifiques Picasso, un Matisse, notre Marie-Madeleine, un Canaletto, un David Hockney
Dimanche, nous sommes à Venise, après le Starbuck, nous allons explorer les canaux. Créée au début du XXe siècle par un des barons du tabac, Venise comptait au début une vingtaine de canaux, quelques ponts et des gondoles avaient même été importées. Il n'en reste que six canaux, et une gondole, à sec, plantée sur un rond-point. De jolies maisons, dont nombre ont été restaurées par des architectes contemporains. Nous rejoignons Scott et Nadia pour un brunch au O Hotel, branché, in downtown. Visite du marché, fatigue, beaucoup de voiture. C'est dimanche et les places sont chères et nous tournons un certain temps avant de pouvoir nous poser. Une petite visite à la librairie sur la promenade en bord de mer. Bel endroit, mais très peu fréquenté par ces "sportifs" de Venice. Dernière nuit à l'Hostel.