Dimanche, la messe

Publié le par kate.rene

René a trouvé un petit carton :

Concerto di musica barocca, con opere di Carissimi, Monteverdi, gruppo vocale e strumentale "Allegri" (Monaco di Baviera) e Complesso di flauti "Broken consort" (conservatorio di Weimar). Domenica 8 novembre, ore 10 (in messa) Chiesa di San Giovanni in Bragora - Ingresso libero.

San Giovanni in Bragora, c'est à côté de chez nous et c'est l'église où Vivaldi a été baptisé. Nous y allons souvent pour admirer le baptême du christ par Cima da Conegliano. Allora, andiamo.

Eh oui, nous avons assisté à l'office, suivi le culte en italien sur le petit dépliant "32° dominera del tempo ordinario - Anno B (verde)". L'église était pleine, des vénitiens du quartier sans aucun doute. Rythmée par les morceaux du concert baroque et debout/assis, nous nous sommes pliés à tout, jusqu'aux serrements de mains entre voisins ponctués de "Pace". Deux heures en tout ! Les cloches annonçant midi, nous avons quitté la Bragora.

Cima da Conegliano et le certificat de baptême de notre Antonio
Cima da Conegliano et le certificat de baptême de notre Antonio

Cima da Conegliano et le certificat de baptême de notre Antonio

Via Garibaldi, nous avons déjeuné A L'Ombra, en terrasse. Ce petit restaurant, vanté par le Routard jusqu'en 2007, a perdu des points. Victime de son succès sans doute, le patron a forcé un peu trop sur les prix.

Dimanche, la messe
Dimanche, la messe

Le temps nous souriait, nous sommes partis à l'aventure. Premier lieu de la biennale : dans l'église désaffectée de Santa Maria Ausiliatrice, Helen Sear (The Rest is smoke) met en scène son amour de la nature. Sur grand écran une femme en robe rouge se promène en forêt. Elle se confond avec les arbres qui deviennent sa robe, puis s'estompent pour lui rendre sa forme. Troublant et addictif.

Helen Sear
Helen Sear

Helen Sear

Nous avons continué droit devant pour atteindre l'île de San Pietro di Castello. Dans cette zone un peu "industrielle", nous avons retrouvé le pavillon de la Catalonia. Videos sur grand écran sur le thème rapport entre homme et machine ? Singularity ne nous a pas emballés.

Nous sommes rentrés par l'Arsenal. Face à l'entrée de la corderie, deux "évènements collatéraux". Le premier, Infinite nothing de Tsang Kin-Wah (Hong Kong). No comment, tout est dans le titre.

Infinite Nothing

Infinite Nothing

À côté, les travaux d'un vieux monsieur de 80 ans dont certaines toiles nous rappellent un peu l'oeuvre de Soulages (des débuts). "Path and Adventure" par Mio Pang Fei, Macao.

Dimanche, la messe
Dimanche, la messe

Une fois de plus, traverser Venise sans la foule, c'est possible...

Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe
Dimanche, la messe

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