Palazzi, padiglioni, e tutti quanti - 1
Venise, énième édition. Nous sommes arrivés hier, le 3 novembre pour le pèlerinage annuel. Trois grandes semaines à savourer. Il fait grand beau. L'aéroport Marco Polo est en travaux. La stazione d'embarquement d'Alilaguna a changé de place. Et on ne nous a même pas prévenus !
che vergognia !
Outre la biennale d'arte contemporanea, nous allons tenter de nous perdre une fois de plus dans les calli (de plus en plus difficile !). Hier soir, la spesa au Punto Simply, puis chez notre faiseur de pâtes fraîches. Buona sera, siamo passati sul ponte da due ore e la pasta al tartuffo non è encora pronta (nous sommes passés sur le pont il y a deux heures et les pâtes aux truffes ne sont pas encore prêtes) ??? Lors de notre dernier passage en effet, le pastificcio nous avait lancé : je vous ai entendus passer le pont et j'ai préparé les pâtes aux truffes... Eh bien si, elles étaient là à nous attendre, les pâtes aux truffes. Nous avons encore constaté la disparition de quelques vieux commerces : la quincaillerie de la Bragora, dont nous étions clients fidèles, a cédé la place à un ristorante tipico, un ancien bistrot de la salizada dei Greci est devenu un fast food à pizza...
Notre petit marchand de lunettes della fondamenta del'Osmarin, qui vendait appareils photo et autres objets d’un autre âge a fait place à un fastfood/pizzeria. Nous avions déjà pleuré son absence à notre bref passage en juin. Il était très vieux mais continuait d’ouvrir sa boutique tous les jours. Nous l’avons photographié au milieu de ses piles de vieux papiers. Il n’est plus. Plus de coiffeur dans la salizada dei Greci… Nous sommes un peu tristes.
Aujourd’hui, nous avons flâné, acheté quatre volumes de la Recherche de notre ami Marcel Proust, non découpés, collection blanche NRF, édition 1949, pour 20 euros à l’Acqua Alta et bu un cappuccino à Santa Formosa.
Quand Venise va t'elle enfin se réveiller ?