8 décembre, fête de l'Immaculée Conception
René veut que je fasse un article sur l'Immaculée Conception que l'on fête aujourd'hui dans le calendrier. Je me suis donc mise en quête de renseignements sur Google...
J'ai toujours fait une erreur sur le sens véritable de "fête de l'Immaculée Conception". Je pensais qu'il s'agissait de conception de l'enfant Jésus sans l'intervention du pauvre Joseph. Eh bien, erreur. Il s'agit de la conception de Marie, pure de tout péché originel, dans le ventre de Ste Anne, sa brave femme de mère, vous savez, le péché qui pollue les bébés avant même qu'ils aient eu le temps de penser. Alors Marie naît sans péché originel. Je suppose donc qu'elle n'a pas eu besoin de baptême, ce qui fait toujours une économie de dragées.
Trouvé sur un blog : "Par le privilège de l'Immaculée Conception Marie a été préservée du péché originel et de ses suites flétrissantes qui sont la concupiscence et l'inclination à l'erreur." (Il faudra un jour que je fasse un article sur la concupiscence).
J'ai ensuite appris que cette fête ne fut instituée qu'en 1854 par le pape Pie IX... Ah, ces papes, quelle imagination. J'ai aussi appris que certains grands penseurs ont mis en doute cet état d'Immaculée, comme Thomas d'Aquin. Je pense qu'il n'est pas le seul....
J'ai enfin appris que Marie était une cloche
Finalement, je préfère fêter l'anniversaire de Camille Claudel, de Nick Nolte, de Jim Morrison, de Kim Bassinger, voire de Philippe Katerine qui sont nés un 8 décembre (et de Mamie Jackie pour ceux qui savent). Ou pleurer la mort de John Lennon, celui qui s'est cru "plus populaire que Jésus", abattu il y a 30 ans devant le Dakota building.