"Dans le ciel férié flânait longuement un nuage oisif"
Il y a cinq jours, 13 juillet, c'était le deuxième anniversaire. C'est ce jour-là que nous avions commencé la lecture de À la recherche du temps perdu : le 13 juillet 2011. Et nous nous étions promis de relire le monument... le 13 juillet 2013.
Nous avions flâné au fil des pages pendant ces deux années, relisant un passage, un chapitre. Ce "picorage" nous mettait l'eau à la bouche.
Combray, commencé à 14 heures 36, terminé le même jour à 18 heures 34. Il y a les passsages que nous connaissions bien, d'autres que nous avions oubliés. Un fait est certain, la relecture permet de savourer plus avant la saveur du texte. À la lumière de la suite, on constate que cette oeuvre est encore plus construite et plus achevée qu'on pouvait le croire à la première lecture.
Un amour de Swann, qui ressemble fort à l'ébauche d'Albertine, prisonnière, a été lu en deux jours, histoire de déguster.
Ici, Swann s'apprête à "arranger" le cattleya du corsage d'Odette. C'est chaud !! J'ai hésité longuement sur le look de Swann. J'ai opté pour un compromis entre Charles Haas et Proust. Les critiques sont bienvenues. Pour Odette, pas de mystère, j'ai pris pour modèle Laure Haymann, en lui donnant l'air détaché et un peu stupide que je lui suppose...
Jeudi 18, nous sommes à l'ombre des jeunes filles en fleur et la magie opère toujours...
Merci, Monsieur Proust