Houat et Balzac
Trajet Vézelay-Houat : nous n'avons pas vu passer les sept heures du voyage. La lecture de la suite du Livre sans nom (de M. Anonyme), L'oeil de la lune nous a joyeusement fait passer le temps. Sur le Melvan, c'est notre Édith de la Héronnière qui nous a tenus en haleine avec son "Mais la mer dit non".
Et dès l'arrivée, après quelques salutations d'usage et une bise à nos voisins Yvan et Maryvonne, nous avons entamé la grande aventure Balzac : La Comédie Humaine, Scènes de la vie privée, pléiade tome 1/12 !!! La maison du chat-qui-pelote.
Yvon nous a apporté de la daurade crue, nous avons entamé la bouteille de pur malt 12 ans d'âge offerte par Daz, Valentine et Julia et joué au yam. Bref, la presque routine houataise.
La maison du chat-qui-pelote (paru en 1830)
Dédiée à Marie de Montheau, fille Doumerc
Mme de Hanska, la jalouse, interrogera Balzac à propos de cette dédicace
• Monsieur Guillaume, successeur de Chevrel, drapier
• Mademoiselle Augustine Guillaume, fille cadette du précédent
• Mademoiselle Virginie Guillaume, fille aînée
• Madame Guillaume, née Chevrel
• Joseph Lebas, 1er commis, amoureux d’Augustine, mais promis à Virginie
• Trois autres commis (ou deux, Balzac est toujours assez oublie ux de ce qu’il a écrit. Il y a donc de nombreuses
incohérences...)
• Madame Roguin (femme de notaire), cousine des deux filles Guillaume
• Invités de la maison Guillaume :
- Rabourdin
- Monsieur Camusot
- César Birotteau
• Théodore de Sommervieux, jeune peintre, prix de Rome
• Girodet, ami du peintre (peintre français 1767-1824)
• Duchesse de Carigliano, amie (maîtresse de Théodore)
Étude de moeurs d’une famille de riches commerçants, les Guillaume et leurs deux filles, dont la vie austère et bien rangée est soudain
remise en cause par l’arrivée d’un jeune peintre aristocrate et talentueux.
Virginie, la plus âgée des filles, pas très gâtée par la nature est promise dans l’esprit du père au premier commis, Joseph Lebas.
Virginie est amoureuse en secret de Joseph, mais ce dernier aime la plus jeune, Augustine.
Théodore de Sommervieux, le jeune peintre tombe amoureux d’Augustine après avoir aperçu cette dernière derrière la fenêtre de la maison
familiale. Amour partagé.
Monsieur Guillaume, père aimant, accepte de marier sa cadette avec Théodore tandis qu’il fait accepter à Joseph d’épouser
l’aînée.
Mais passés les premiers feux de l’amour, Théodore s’éloigne de son épouse dont l’esprit ne cadre guère avec le milieu plus frivole et
plus clinquant qui est le sien. Augustine, malheureuse, se confie d’abord à ses parents qui parlent de divorce, ce qu’elle ne veut entendre. Au passage, elle est le témoin du bonheur tranquille
de sa soeur et de son beau-frère.
Elle finit par demander des conseils à la maîtresse de son mari, la duchesse de Carigliano. Mais ne sachant suivre le judicieux «mode
d’emploi» à l’usage des épouses que lui préconise cette dernière, elle finit par mourir de chagrin et de désespoir. La fin est très rapide et brutale, à peine quelques lignes...