Houat et Balzac 7

Temps assez douteux, donc lu au coin du feu...

Albert Savarus  (paru en 1842)

Dédié à Madame Émile de Girardin, l'épouse de Monsieur Girardin, fondateur du journal La Presse où Balzac publiait ses romans sous forme de feuilleton. Madame de Hanska était très jalouse de Madame de Girardin...

Gravure d’Oreste Cortazzo

• Baronne Clotilde de Watteville, née de Rupt, de Besançon
• Baron de Watteville
• Rosalie de Watteville, fille des précédents
• Abbé de Grancey, vicaire général
• Monsieur Albert Savaron de Savarus, avocat de Besançon
• Madame de Chavoncourt
• Amédée de Soulas
• Babylas, domestique «tigre» d’Amédée de Soulas
• Monsieur Alfred Boucher
• Fanny Lovelace, personnage du roman de Savaron
• Mariette, femme de chambre de Rosalie
• Jérôme, valet de Monsieur Savaron
• Monsieur de Vauchelle
• Victoire
• Duc de Rhetore, frère de Louise de Chaulieu (Mémoires de deux jeunes mariées)
• Duchesse d’Argaiolo, née princesse Soderini (princesse Gandolfini - Francesca Colonna)

La baronne de Watteville veut marier sa fille Rosalie à Amédée de Soulas, ce qui n’enchante guère Rosalie.
Rosalie, intriguée par la personnalité secrète d’Albert Savaron, s’attache à lui. Elle lit une nouvelle signée A.S. dans le journal de Savaron et y voit une histoire autobiographique. Elle devient donc jalouse de la princesse italienne dont le héros du récit est amoureux. Par l’entremise de Mariette et de Jérôme, elle espionne la correspondance de Savaron de Savarus et constate que ce roman n’est pas une fiction.
Dès lors, Rosalie intercepte les lettres à l’aide du domestique de Savarus, les contrefait et devient l’instrument de la rupture entre la princesse Soderini et Albert. La princessse, après avoir envoyé une dernière lettre à Albert «vous êtes libre», se remarie avec le frère de Louise de Chaulieu, le duc de Rhetore.
Parallèlement, Albert poursuivait sa carrière politique, avec l’aide de l’abbé de Grancey. Sur le point d’être élu, et d’accepter une alliance avec la fille de madame de Chavoncourt, s’enfuit sans explication en plantant là toute la société bisontine. Ce roman est presque totalement autobiographique pour Balzac. Sa liaison et sa correspondance avec Madame Hanska sont retracés dans la vie d’Albert Savarus.
C'est la mère de Rosalie qui finit par épouser Amédée de Soulas. Albert se lait novice chez les chartreux à Grenoble. Rosalie ne baisse pas les bras pour autant. Elle décide de se venger en punissant l’amour d’Albert. Elle dévoile toute sa machination à sa rivale italienne et se retire à Besançon. Défigurée et mutilée par un accident, elle finit ses jours en recluse. Bien fait pour elle !

Et ça se passe à Besançon !!!!