L'ange du bizarre au musée d'Orsay
Avant Wagner, nous avions quelques heures à tuer, Orsay donc pour voir l'exposition temporaire "Le romantisme noir de Goya à Max Ernst", "L'ange du bizarre" du nom d'une nouvelle d'Edgar Poe.
Bien que les oeuvres présentées fussent intéressantes et très belles, l'exposition en elle-même ne nous a pas passionnés. La scénographie, qui ressemble plus à un grand fourre-tout, ne prête pas au rêve. Beaucoup de monde. Le plus intéressant était sans doute les films qui tournaient en boucle : Murnau et l'expressionisme allemand, Dali et son chien, quelques perles où vampires et créatures immondes projetaient leurs ombres maléfiques sur des écrans à double face. Mais il aurait fallu rester des heures... Belles toiles de Scheffer, la série des Caprices de Goya, gravures sur les horreurs de la guerre,
Ary Scheffer que nous n'avions pas pu voir au Musée de la vie romantique
Füssli
Les vampires sont à la mode, nouveaux romans, articles dans les journaux (Le journal littéraire). Orsay se devait d'y consacrer un évènement. C'est fait !