Le Louvre et Messerschmidt
Pour reprendre là où je vous avais laissés, parlons d'expos.
Par une journée pluvieuse de fin février, nous sommes partis avec la ferme intention de voir Messerschmidt. Partout sous la pyramide, des queues à n'en plus finir devant les guichets. Je n'ai jamais compris pourquoi alors qu'il est si simple de prendre ses tickets d'entrée aux bornes automatiques...L'expo Messerschmidt est comprise dans le billet d'entrée aux collections permanentes.
La récompense est là. Ces figures grimaçantes, pour la plupart en alliage de plomb et d'étain, tiennent la route. Les photos étant strictement interdites, je n'ai pu m'empêcher d'en fixer quelques-unes dans l'iPhone. Les noms des oeuvres sont aussi intéressants que les oeuvres elles-même : l'homme qui baille, l'homme constipé, l'homme fort, l'homme sournois, etc.
La visite n'est pas très longue. Le temps étant ce qu'il est, nous décidons de rester au Louvre et caressons l'idée de voir les peintures du XIXe. Quelle folle utopie !
Vous ne trouvez pas le passage... mais un nouveau plan : qui a mystérieusement changé d'orientation.
Nous avons donc traversé au pas de course les appartements de Napoléon
III, les antiquités égyptiennes, quelques halls improbables dont je n'ai plus souvenir, nous avons vu avec bonheur les hollandais et les flamands, avons suivi les hordes de japonais venus voir la
Joconde (nous sommes passés à 10 mètres sans la voir), nous avons trépigné devant les Mantegna, les Titien, Véronèse, et autres italiens magnifiques. Nous nous sommes retrouvés au rez-de-chaussée
de l'aile Denon, je crois, près d'une sortie que nous ne cherchions pas. Nous avons couru vers le parking sous une pluie battante. Pour la peinture du XIXe, il faudra que nous retournions au
Louvre. Nous ne l'avons pas approchée, même en rêve.
Pour la route, encore quelques photos...
