Les rencontres musicales de Vézelay 2013

Publié le par kate.rene

Le coup d'envoi a été donné hier jeudi, comme chaque année à l'abbatiale d'Avallon. "La rencontre du souffle et de l'archet". Ophélie Gaillard au violoncelle, les choeurs d'Arsys Bourgogne et Pierre Cao à la direction.

John Tavener, compositeur anglais né en 1944. Svyati fut créé en 1995 au festival de musique de Cricklade. C'est un dialogue entre le violoncelle, placé à quelque distance du choeur, et les voix. Les voix de basse tiennent une note tandis que le violoncelle chante. Puis, ça enfle, ça monte. L'inspiration est le chant de l'église orthodoxe orientale, et ça s'entend.

Jocelyn Morlock, née en 1969 au Canada. Exaudi, créé à Vancouver en 2004.

Otto Ollson (1879-1964), Ave Maris Stella

Puis un intermède, si l'on peut dire : Ophélie Gaillard a joliment interprété la Suite pour violoncelle seul n° 1 en sol majeur (sur un violoncelle Francesco Goffriller 1737).

Enfin Alexander Müllenbach (né en 1949 à Luxembourg) a composé  "Aura - Salve Regina de Pontigny" pour les célébrations des 900 ns de l'Abbaye de Pontigny en 2014, dédié au choeur Arsys Bourgogne, Pierre Cao et Ophélie Gaillard. Magnifique. (Première audition mondiale). Cette oeuvre sera redonnée à Pontigny en 2014.

Jeudi soir, la Passion cachée de Bach. Merveilleux. Le jeune chef de moins de trente ans, longiligne et frêle dirige avec autorité choeur et instrumentistes. Instruments anciens. À la gloire de Léopold, reprise de La passion selon Saint-Matthieu et de l'Ode funèbre pour la mort de la reine de Pologne

Vendredi

Plorer Gémir à Saint-Jacques d'Aquin, un chant qui roule d'un bout à l'autre du choeur des chanteurs et reprend sans perdre haleine et sans interruption pour se terminer miraculeusement sur les mêmes mots. Un hommage à Ockeghem qui fut un des plus grands compositeurs du XVe siècle.

Hommage à Francis Poulenc. magnifique notre père de Janacek.

Samedi

Concert de l'après-midi à Asquins. Hildegaard von Bingen. Pour initiés seulement. Nous étions au premier rang et n'avons pu nous éclipser avant la fin...

Virtuosités vénitiennes à la basilique avec notre chouchou, Caldara puis Vivaldi. Nous ne pouvions pas ne pas aimer. La répétition du matin, gratuite comme toujours, fut donnée devant quelques amateurs captivés (une cinquantaine). Ne pas s'en priver, ce n'est que du bonheur. 



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