Philippe Massis et Mimi Tricotin
Hier soir, nous sommes "montés" à Paris en moto. Soirée d'été. Le vernissage de l'expo de Philippe à la Galerie Véra Amsellem (Point par Point) dans le 4ème battait son plein quand nous sommes arrivés. La rue était bouchée par les vrais amateurs, les amis artistes ou non, la famille, mais aussi les bobos, les curieux, ou simplement ceux qui voulaient boire un coup gratis. Affluence.
Les oeuvres sont le résultat d'une collaboration étroite entre Philippe qui a bien sûr fait les dessins, créé les calques, choisi les tissus et les couleurs des fils et Mimi qui a brodé, créé les épaisseurs et les reliefs à l'aide de son aiguille. Le résultat est magnifique. Les photos ne rendent pas justice. Il faut aller voir sur place. Mimi, c'est ma tante. À 81 ans, elle a toujours autant de peps, la même lueur dans l'oeil, la même fougue que je lui connais depuis toujours. Elle s'est encore cassé quelque chose, dans le bassin, je crois, et c'est sur son lit qu'elle a fait l'essentiel du travail. De la conception à la réalisation, ces oeuvres ont demandé des heures de travail intensif. Mimi m'a dit que parfois, à une heure du matin, elle était encore à tirer l'aiguille, fascinée de voir qu'un point de plus faisait accoucher l'image. Elle est prête à continuer... Et ça peut durer longtemps (mon autre tante a 101 ans !)
"Sortir" de Telerama signale cette expo, Le Journal des Arts, La Gazette de Drouot aussi.
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etc.
Après le vernissage, la fête a continué. Mimi était encore debout quand nous avons quitté les lieux. Elle dansait un rock endiablé avec son petit-fils, Hugo...
D'autres images, là... avec les 36 pages du catalogue de la galerie Véra Amsellem