Samedi, dernière vraie journée

Publié le par kate.rene

Affluence de touristes et grosse chaleur pour ce samedi de l'ascension. Béniguet étant l'endroit le plus éloigné, nous avions pensé y trouver la solitude. Erreur ! Tous les vélos loués y étaient, en grappe, jetés sur la lande. Les gens qui les avaient loués aussi. Une autoroute, un carrefour d'affamés de nature. 2goéland2béniguet

Après avoir croisé un goéland mort, nous être abrités au milieu des rochers, nous avons finalement levé le camp pour trouver la plage déserte, entre Béniguet et la plage des Hollandais. Lecture encore et sieste à l'ombre d'un rocher. Et c'est dans la tenue d'Adam que René a trempé ses pieds, juste les pieds. L'eau manque encore un peu de chaleur. Le livre manque d'intérêt (une enquête nordique du commissaire Wallander).

2plage2rené

Un dernier mot avant le retour. J'ai attaqué le dernier pavé d'Umberto Eco, Le Cimetière de Prague chez Grasset que René vient de lire avec jubilation. Voici, comme d'habitude, la quatrième de couverture :

"Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l'affaire Dreyfus et à la création de l'évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l'on se nourrit d'illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d'absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires...

Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d'apprentissage. Tout est vrai ici, à l'exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l'affirmer avec certitude ? Lorsque l'on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver..."

Publié dans HOUAT

Commenter cet article