Stéphanie Germonpré, au théâtre de Gennevilliers
Samedi 4 décembre du théâtre de Gennevilliers, nous sommes allés applaudir Stéphanie. Le titre de la pièce : Esse que quelqu'un sait où on peut baiser ce soir ? J'ai répondu au bois.
Comment dire ? Bite cul con poil, vu par un intellectuel ?
Mes impressions : je me suis retrouvée en plongée à quelques décennies en arrière lorsque je fréquentais assidûment les spectacles du Théâtre Universitaire de Nancy où toutes les audaces étaient admises voire attendues. Avec 40 ans de plus, c'est un peu difficile. La performance des acteurs, de Stéphanie en particulier, est étonnante et n'est pas à mettre en cause. L'auteur en revanche, bercé par je ne sais quelle fée malintentionnée, est torturé sans doute, excessif sûrement, perturbé assurément.
Ce qui est certain, après cette pièce, Stéphanie peut tout jouer.
Le théâtre de Gennevilliers (T2G) est magnifique, résolument moderne. Il possède trois salles (nous n'en avons vu que deux), un espace bibliothèque avec des sièges Lafuma, un restaurant où nous avons très bien mangé, et trois iMac à disposition du public.
Avant le spectacle, nous avons vu une installation avec projection, sur un mur et au sol, de signaux lumineux (sous forme d'énormes codes barre) se modifiant sur un mode stroboscopique et sur des sons allant des très graves aux ultra-sons. Le public se promène sur les projections de lumières, faisant partie intégrante de l'installation. Intéressant et prenant. À consommer avec modération : une mise en garde est faite aux épileptiques et aux cardiaques avant l'entrée.