Venise le 13 octobre

Publié le par kate.rene

Comme à son habitude, René s'est levé très tôt et a profité de ces instants magiques où Venise est vide...

soleil

et où la place Saint-Marc est déserte. Un siège insolite attend le premier visiteur.

chaise

Trois lions sur la piazzetta ? Lequel est l'intrus ?

3 lions

Nous avons paressé le reste de la matinée et déjeuné à la casa. Un repas comme nous aimons.

pâtes

Les pâtes fraîches de la salizzada dei Greci, le parmesan, le basilic, tomates, mozarella et huile d'olive. Simple mais tellement bon.

Puis nous "attaquions" la biennale avec l'Arsenale. On ne nous en avait pas dit que du bien. C'est donc avec le mauvais oeil que nous avons parcouru la corderie. Effectivement, rien de bien nouveau sous le soleil. Vidéos plus ou moins statiques, photographies, quelques installations pour la compréhension desquelles il nous manque la pierre de Rosette comme dit René. Mais petit à petit... la montée en puissance. Le but n'est pas de refaire ici le catalogue.

christian-marclay.jpg

Le spectacle qui semble avoir le plus de succès et la fréquentation la plus importante (en temps et en nombre) est sans conteste le film de Christian Marclay (Lion d'Or de la biennale). Projeté devant une vingtaine de canapés accueillants, "The Clock" vous donne l'heure à la minute près, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il est constitué d'un montage d'extraits de films et de séries de toutes nationalités où l'heure joue un rôle et où l'on voit des horloges, des pendules, des montres et même des sabliers. Et nous, spectateurs pris en otages, nous fouillons nos mémoires pour le film ? l'acteur ? l'histoire ? Beaucoup regardent leur montre pour prendre l'oeuvre en défaut. Mais en vain. L'heure est toujours la bonne. Nous sommes restés une heure à regarder défiler les secondes puis avons repris la visite. Magnifique pavillon italien avec une profusion de peintures immenses, d'étranges crucifiés (le christ fait toujours recette), décevants chinois qui nous avaient habitués à plus d'invention, promenade dans les jardins aux sculptures monumentales, voyage fictif en ascenseur où l'on croit bouger alors que ce sont les images qui défilent, etc. L'Arsenal a ouvert de nouveaux espaces et c'est toujours un bonheur de s'y promener. Nous voulions savoir l'heure. Nous y sommes retournés. Il était cinq heures deux sur l'écran... et sur l'iphone aussi. C'est la fermeture de l'Arsenale qui nous a chassés. Un petit détour par la via Garibaldi pour voir se coucher le soleil, un bain de foule sur la riva San Biagio (visite rapide d'une petite expo de Flavio Lucchini "What want women" puis la riva Ca' di Dio, et nous avons replongé dans les ruelles presque désertes pour rejoindre notre sweet home. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas photographier toutes les horloges que j'ai croisées. Je ne vous en montre qu'une, mais elle vaut des points : les aiguilles ont disparu depuis longtemps mais sont peintes. Et devinez à quelle heure j'ai pris cette photo ? 17 H 50 bien sûr !

garibaldi25Dégustation d'un verre de Prosecco avec quelques sardines marinées, un jet de dés avant de retrouver Sophie pour un repas dégustation à la Corte Sconta.

L'anecdote du jour : Si vous avez bien lu le mot d'hier, vous savez que nous avons emporté "les nouvelles vénitiennes" et vous connaissez aussi l'histoire de l'ingénieur qui a réussi à élever les deux colonnes de la place Saint-Marc (photo de la fresque aux dés). Nous avons lu la première nouvelle du livre aujourd'hui... Eh bien, c'est l'histoire d'hier, romancée, de cet ingénieur... C'est pas beau la vie ?

Enfin, une petite vidéo d'artiste revue par le cinéaste amateur...

 

Pour The Clock, nombreux extraits dont celui-ci, à regarder à 12 H 04
Celui-ci à 16 H 30

 

Le dessin du jour, pause au café de l'Arsenale

bd2 copie

 

 

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