les trucs qu'on a vus et qu'on a aimés (ou pas)

 Canaletto au musée Maillol

 

Misia, reine de Paris au musée d'Orsay

 

Caillebotte au musée Jacquemart-André

Autant pour le musée lui-même que pour les frères Caillebotte que pour la collections des peintres italiens...

 

Orlando Furioso de Vivaldi au Théâtre des Champs-Élysées

Direction musicale : Jean-Claude Spinosi. Mise en scène : Pierre Audi. Distribution : Marie-Nicole Lemieux (Orlando), Jennifer Larmore (Alcina), Véronica (Angelica) et Philippe Jaroussky (Ruggiero).  

Livret d'après L'Arioste

Mise en scène contestée mais que nous avons trouvée superbe. Inutile de faire l'apologie de Jaroussky et de Lemieux. Ils sont comme on dit.

C'est une sombre histoire de méchante magicienne qui utilise ses pouvoirs pour manipuler les amants, les maris et les femmes et s'approprier les amants qu'elle convoite. La particularité de la distribution des rôles est que deux rôles masculins (Orlando et Medoro) sont tenus par des femmes. Le rôle d'un des mâles est magnifiquement supporté par un contre ténor. Un seul baryton et une seule soprano. Sinon des mezzo-sopranos.

Vivement la suite...

 

 

 

Messerschmidt au Louvre

Voir l'article qui y est consacré dans l'actualité au jour le jour

 

Mad Men

Série américaine qui se situe dans le monde de la pub pendant les années 60, au moment de l'arrivée au pouvoir de Kennedy. Mad, c'est l'abréviation de Madison Avenue, là où se trouve la société de publicitaires dans laquelle évoluent les héros de la série. Intrigues subtiles, personnages léchés, images magnifiques, tout concourt à faire de cette série une des plus brillantes de ces dernières années. La quatrième saison est en cours. La troisième passe sur Canal+ en ce moment. Nous avons acheté sur PriceMinister les saisons 1 et 2 (il ne nous reste plus qu'un DVD à voir et c'est terrible !). Depuis, nous avons acheté et vu la saison 3. Nous trépignons en attendant la 4.

 

Mardi 16 octobre au Zénith à Paris : Paco de Lucia. 

Y'a pas à dire, il sait jouer de la guitare. Excellent spectacle. Le Zénith est loin d'être ma salle préférée mais la sono y est d'enfer. Flamenco avec, en plus du maître, un autre guitariste, un bassiste, un percussionniste, deux chanteurs, un danseur claqueur de main. Ça bouge terrible. On était bien placés sauf que devant moi, j'avais un mec qui a dû être séléctionné dans une équipe de basket. Il me bouchait la moitié de la scène..

L'aller comme le retour en voiture ont été cauchemardesques.


Un truc marrant sur internet : juniorleplieur

Origami sur rouleau en carton des rouleaux de papier toilette et ça donne ça : marrant non ?

juniorleplieur.jpg


Alvar Aalto, la maison Louis Carré (http://www.maisonlouiscarre.fr/)

Dimanche dernier, il faisait beau. Nous sommes partis vers Giverny en moto. Visiter l'expo des peintres impressionnistes, déjeuner sous la tonnelle du restau du musée américain, c'était notre but. Nous avions simplement oublié que tout ce qui se trouve à l'Ouest de Paris avait eu la même idée que nous. Demi-tour donc, puis direction Bazoches-sur-Guyonne, pas très loin de Monfort-Lamaurie. En pleine forêt, sur un monticule apparaît cette magnifique construction de la fin des années 50.

maison aaltoLe commanditaire est un collectionneur et marchand d'art, Louis Carré (il a beaucoup contribué à la reconnaissance de Juan Gris, Bazaine, Kupka, Calder, Fernand Léger,...). L'architecte, Alvar Aalto est finlandais. Il signe ici sa seule réalisation française. L'histoire de cette maison est passionnante. C'est le résultat d'une grande connivence entre les deux hommes qui deviendront des amis. Aalto est déjà très connu en Finlande et ses créations tant en architecture qu'en design font autorité. Avant-gardiste au même titre que Le Corbusier que Louis Carré connaissait d'ailleurs très bien, Aalto a réalisé là une création harmonieuse, moderne, inventive et complète. luminaire1aaltoLe mobilier, les luminaires, les clenches de porte, les radiateurs, et accessoires divers ont tous été pensés pour cette maison. "Petite à l'extérieur mais grande à l'intérieur". Rien de grandiloquent. Simplement du beau. Tout est à taille humaine.

dressing aaltoLe plus émouvant : tout est resté intact depuis la disparition des propriétaires. Les dressings sont encore pleins de leurs vêtements, les tables de nuit ont gardé leurs photos encadrées, la bibliothèque ses livres. Et ce qui ne gâche rien, la visite guidée est faite par une sympathique finlandaise extrêmement compétente qui semble plus faire visiter sa maison à des amis que réciter un speach appris par coeur. J'ai aussi chaviré pour la cuisine et son piano des années 60.

cuisine1aalto

Philippe Pissier, l'art et la justice

pissier.jpg

Au hasard de mes recherches sur Philippe Massis, je suis tombée sur une histoire ahurissante. Après la garde à vue abusive de notre ami Sergio, voici le périple judiciaire d'un artiste. L'histoire est trop longue pour que je vous la transcrive mais voici les deux adresses où vous en trouverez le contenu. La première adresse raconte la genèse de la mise en accusation, la seconde, sur le blog même du principal intéressé, la fin de l'histoire.

http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2008/09/photos-de-seins/comments/page/2/

http://pissierarchives.canalblog.com/

Le tout est assez long à lire, mais vaut son pesant de ... cartes postales !

 

Les vanités de Pompéi à Damien Hirst au musée Maillol :

Superbe. La section contemporaine comptait des bijoux. Hirst et ses crânes en mouches ou en poussière de diamant, Basquiat, Warhol, Ming, Niki de St Phalle, etc. Bijoux, sculptures, cabinet de curiosités, tout est à voir sans modération. J'ai eu envie d'y aller aussi de ma petite vanité.

DSCN6045  

 

L'anti cri, expo Munch à la Pinacothèque :

Nous avions encore deux heures à tuer avant la soirée chez Nathalie. Nous avons donc enchaîné, après le musée Maillol, sur la Pinacothèque. Expo intéressante. Beaucoup de dessins et croquis, portraits magnifiques, mais moins passionnants pour moi que les crânes ou Freud. La Pinacothèque est un lieu un peu trop confiné pour des expos si fréquentées. Nous avions déjà eu du mal avec les Hollandais. Trop de monde, pas assez d'espace, oeuvres pas trop bien éclairées. Les oeuvres sont trop collées les unes sur les autres et la plupart des pièces sont presque des couloirs. Pas de recul et un monde fou. Dommage.   


Avatar :
Débauche de moyens pour un maigre résultat. Ça devait être pendant la grève des scénaristes...
Belles images, mais on ne les a même pas vues en 3D !!

L'expo sur les maîtres hollandais  à la Pinacothèque :
Déçus : à part l'homme au turban de Rembrandt, il manquait tout ce qu'on attendait. Trop de monde. On a acheté le DVD : mieux que l'expo.

Soulages au Centre Pompidou :
Que de noir, que de noir. Kate a aimé, René, moins

Don Carlo de Verdi à l'Opéra Bastille :
Nous en tremblons encore d'émotion. Grandiose !

Les XX à la Cigale :
Presque comme sur l'album. Super mais un peu court. À suivre

Lucian Freud au Centre Pompidou :
Décoiffant, magnifique. À voir t'absolument.

Arrivés très tôt à Paris, velléité de voir avant l'expo sur les Vanités au Musée Maillol, mais on s'est arrêtés chez Paul Smith, au coin de la rue, on a farfouillé, acheté un chapeau pour le René, on est arrivés 10 minutes après la fermeture de la billetterie... Après Freud, petit dîner en terrasse, il faisait 18° ! 

 

Pierre Lacour au musée des Beaux-Arts de Bordeaux

lacour entier

 

Peintre de la fin du XVIIIe/début XIXe, est né et mort à Bordeaux. Il fonde en 1801 le musée des beaux-arts dont il est le premier conservateur. Cette toile "Vue d'une partie du port et des quais de Bordeaux" est gigantesque (2,07 m/3,40 m). Ci-dessous, les détails matérialisés par les rectangles plus clairs.

 

lacour détail3

lacour détail4


lacour détail1lacour détail2

  détail 3                      détail 4

                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

détail 1                   détail 2

 

 

Sur le détail 1, l'artiste s'est représenté lui-même avec un carnet de dessin. La jeune femme en blanc à l'ombrelle est sa fille et le personnage à droite se penche sur la balustrade pour lire la signature de l'artiste inscrite sur la planche transversale : Pierre Lacour fecit