Marcel Proust, généalogie. Il a disparu il y a 90 ans
Si l'on en croit Céleste Albaret, c'est au printemps 1922, quelques mois avant sa mort, que Marcel Proust a apposé le mot (Fin) sur le cahier intitulé "Cahier XX et dernier". Le document ci-dessus se trouve sur le site de Gallica.bnf
À l'occasion du 90ème anniversaire de la mort de Marcel Proust (18 novembre 1922), de nouveaux livres sont sortis sur les rayons des librairies.
Le manteau de Proust, petit bijou d'une centaine de page, écrit par une italienne, Lorenza Foschini est à lire absolument. Un grand livre, Marcel Proust, l'arche et la colombe, textes de Mireille Naturel est intéressant pour les nombreuses photographies et documents reproduits.
Je tente une reconstitution de l'arbre généalogique de Proust. En voici une première partie :
Pour avoir ces images en haute définition, cliquer sur l'image
Nous avons cherché longtemps qui pouvait être Suzy Mante-Proust. Il s'agirait d'Adrienne Proust, la fille unique de Robert et de Marthe Dubois-Amiot, son épouse. Il ne semblerait y avoir aucun lien de parenté entre cette madame Dubois-Amiot et le Jules Amiot qui a épousé la soeur d'Adrien Proust, le père de Marcel. Nouvelle découverte : la petite-fille du frère de Marcel Proust a épousé le fils de François Mauriac.
Ascendance du côté maternel :
On peut voir que Marcel était cousin par alliance avec Henri Bergson. Il fut d'ailleurs son garçon d'honneur à son mariage avec Louise Neuberger, l'arrière petite-fille de Baruch Weil.
La mère de Jeanne Proust, Adèle Berncastel et Amélie Berncastel, sa tante étaient soeurs. Elles ont toutes les deux épousé un fils de Baruch Weil (Nathé, né de sa seconde femme, Marguerite Sara Nathan et Moïse, né de sa première femme, Hélène Schoubach). Les renseignements trouvés sur internet ne sont pas toujours concordants. Une des erreurs les plus fréquentes est de donner à Baruch deux soeurs Sara Nathan et Marguerite Nathan pour femmes alors qu'il ne s'agit en fait que d'une seule et même personne.La nièce de Madame Jeanne Proust, Adèle Weil a épousé un Maxime Weil. Ce dernier est un homonyme, sans rapport avec la famille. Adèle, Maxime, et leur fille ont été déportés en 1944. Seule la fille reviendra des camps nazis.
Nous cherchons encore, mais tout renseignement pouvant faire pousser ces "arbres" sera le bienvenu (zone commentaires en bas de l'article). Merci d'avance.