Dali au Centre Pompidou

Publié le par kate.rene

Dix minutes d'attente sur le parvis, trente minutes de queue au premier étage, quarante nouvelles minutes au sixième étage, tel est le prix à payer (même avec un billet pré-payé) pour atteindre l'exposition Dali. Malgré l'affluence, la scénographie de l'exposition permet une circulation aisée dans un espace très aéré.

Peu de très grandes toiles (nous en attendions !) mais le propos de cette exhibition est plutôt didactique que "promotionnel". Je viens de trouver un dossier pédagogique mis en ligne par le centre Pompidou : dommage de ne pas l'avoir lu avant de visiter l'expo.

René étant un grand admirateur de Dali, nous possédons une littérature abondante sur le sujet. L'imaginaire, la vie foisonnante de ce personnage complexe ne permettent hélas pas de faire un article qui tienne debout.

Ses démêlés avec les surréalistes ("La différence entre les surréalistes et moi, c'est que moi, je suis surréaliste"), ses prises de position politiques, son rapport à la mort et la guerre (ci-dessous, Le visage de la guerre),

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Hitler (ci-dessous, L'énigme d'Hitler)

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sa vie avec Gala, muse et "agent artistique" (ci-dessous, L'angelus de Gala) ; Gala, mariée une première fois à Éluard, puis maîtresse de Max Ernst, épousa Dali en 1932.

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portrait-de-freud.pngavec Freud (les tiroirs qui s'ouvrent sur l'inconscient),

Il inventa la méthode paranoïaque-critique, "méthode spontanée de connaissance irrationnelle, basée sur l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations délirantes »

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ses obsessions picturales : L'angelus de Millet

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la Vénus de Milo (avec ou sans tiroirs)

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et comme Picasso (rival admiré à qui il a attribué la note de 20/20 dans la catégorie "génie", Velasquez, les ménines

l-infante.pngJésus qui "est une montagne de fromages"

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Nous aurions voulu revoir La dernière cène (que nous avions déjà vue deux fois à Chicago), mais elle n'était pas là

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Son identité sexuelle trouble : j'imagine Sigmund le regardant par-dessus ses lunettes et lui disant "parlez-moi de votre mère"...

"Dali à l'âge de six ans, quand il croyait être une jeune fille, en train de soulever la peau de l'eau pour voir un chien dormir à l'ombre de la mer" (cette toile n'est pas exposée à Pompidou).

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L'exposition se termine par une des grandes toiles intitulée La pêche au thon (acquise par Ricard, volée, retrouvée dix ans plus tard ; les dégradations étaient telles qu'il fallu de nombreuses année de restauration pour lui faire retrouver son aspect d'origine)

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Son oeuvre la plus importante : lui-même. Il la façonna tout au long de sa vie...

Pour aller plus loin, il faut aller à Saint-Petersburg (Floride) où se trouve la plus grande collection Dali, puis à Port Lligat, près de Cadaquès. Il y a acheté un village de pêcheurs dont il a relié les maisons pour en faire son domaine. C'est maintenant un musée. Il faut revoir aussi Un chien andalou, fruit de sa collaboration avec Buñuel (le chien andalou est le surnom qu'ils avaient donné à Garcia Lorca qui fut amoureux de Dali et lui dédia nombre de poèmes...), et se promener sur le site de l'INA où l'on peut trouver interviews, émissions de télévision...

 

Publié dans art - peinture - etc.

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