Venise, le 16 octobre
Déjà le dernier jour. René est allé à la messe à San Marco. Il est arrivé pour l'ite missa est... Nous avons fait les valises et sommes sortis pour le dernier tour. Le cannaregio. Nous voulions voir l'atelier de mosaïques Orsoni. Fermé. La synagogue espagnole. Uniquement sur rendez-vous. Puis l'église San Geremia e Lucia. Un curé nous a fermé la porte au nez. Nous voulions y voir la miraculeuse sculpture achéiropoïète (non finie de la main de l'homme) du christ (le santo volto de Lucques est un autre exemple de sculpture achéiropoïète). Et nous aimons beaucoup les miracles... Le ghetto était dans l'ombre, nous sommes allés déjeuner un peu plus loin à une adresse du Routard, le Gam Gam, restaurant kasher. Bon rapport qualité/prix.
Puis avons repris le vaporetto. D'arrêts en arrêts, nous nous sommes retrouvés explusés ... au terminus du Lido. Après une vaine tentative pour trouver des vélos à louer et avoir respiré un avant-goût de gasoil des voitures, nous sommes repartis, direction la Punta de la Dogana, histoire de se replonger dans l'art contemporain. L'espace rénové par Tadeo Ando pour Pinault est toujours aussi beau. L'expo "Éloge du doute" est intéressante mais l'entrée est vraiment trop chère (15 € pour le plein tarif et 10 € pour le tarif réduit).
Les gisants de Maurizio Cattelan en marbre de Carrare font partie de la collection permanente et c'est ce que j'y ai vu de plus beau.
Encore presque frais, nous avons eu l'idée (utopique) de rentrer à pied en remontant jusqu'au Rialto pour traverser (nous cherchons encore le traghetto) puis retour par l'arrière de Saint-Marc jusque chez nous chez les grecs. Nous avons vu encore, pas loin de la fondation Guggenheim un espace de collateral event biennale très intéressant "From Asia to the World". Nos pieds ont calé près de l'arrêt Accademia. Nous avons repris le vaporetto. Une dernière lecture à la Bragora, puis direction airport avec un magnifique coucher de soleil.
À bientôt Venise.